Le collège dans la presse

Classe «Défense,Citoyenneté et Mémoire»

Publié le lundi 23 mai 2016 14:30 - Mis à jour le lundi 23 mai 2016 14:50

Semaine citoyenne pour le collège Léo Ferré

Les élèves de la classe «Défense,Citoyenneté et Mémoire» du Collège Léo Ferré de Saint-Lys./Photo DDM

Les élèves de la classe «Défense,Citoyenneté et Mémoire» du Collège Léo Ferré de Saint-Lys./Photo DDM

Quelques jours avant les vacances de Printemps, les troisièmes de la classe «Défense, Citoyenneté et Mémoire» du Collège Léo Ferré de Saint-Lys, accompagnés de leurs camarades de l'atelier «Mémoire», ont pu voir se matérialiser le triptyque de leur classe.

Défense

Tout a commencé avec une visite de la Brigade territoriale de Gendarmerie de Saint-Lys, quelque temps après celle de la Brigade des Pompiers volontaires de Saint-Lys. L'occasion de mieux saisir le concept de «Défense de proximité».

Citoyenneté

À l'occasion du «Rallye Citoyen» de la Haute-Garonne dans l'enceinte de la 11e Brigade parachutiste, les collégiens ont pu mettre en valeur leur dynamisme physique, leur habilité dans certaines épreuves comme le tir à la carabine et leur culture générale.

Mémoire

Le 14 avril, lors de la sortie à Oradour-sur-Glane, commune massacrée pendant la Seconde Guerre mondiale, les élèves ont été amenés à associer cette tragédie nationale aux atrocités perpétrées dans la ville de Saint-Lys.À noter plusieurs activités éducatives. Après avoir été guidés au centre de la mémoire d'Oradour, les jeunes ont pu découvrir en autonomie un paysage de ruines selon leur propre sensibilité. Lors de la visite de l'exposition temporaire, assis devant un parterre de photos, chacun a pu entendre les noms, prénoms et âges des personnes assassinées au cours de la journée du 10 juin 1944. Le visionnage du témoignage d'un survivant, Monsieur Marcel Darthout, a marqué les esprits. Après une émotion saisissante, une foule de questions surgissait dénotant une volonté active de comprendre l'Histoire.

Une semaine citoyenne financée de manière conséquente par le «Souvenir français 31».La Mairie de Saint-Lys a tenu à encourager la démarche des élèves de l'atelier «Mémoire» en subventionnant une partie de leur voyage. Des actions éducatives remarquables qui ont permis de nourrir le sentiment d'appartenance nationale. Des repères historiques et civiques qui devraient aider ces adultes de demain à exercer pleinement leur citoyenneté et à faire vivre les valeurs et les principes de la République Française.

Alexis Gronoff

 

 

Au collège, le devoir de mémoire sur la grande guerre

Éducation

 

Devant des sépultures de soldats saint-lysiens.

Devant des sépultures de soldats saint-lysiens.

Les collégiens de l'atelier mémoire du collège Léo Ferré ont redécouvert le centre-ville de Saint-Lys: sur le thème de la guerre 1914-1918, ils ont revisité l'Histoire, guidés par Jean-Charles Facchini, directeur du pôle culturel, lors de deux visites spécialement conçues pour eux l'une en janvier, l'autre début février. En présence de deux professeurs d'histoire géographie, les collégiens ont découvert notamment qu'il y avait avenue de la République une ancienne maison de convalescence militaire. Au fil du parcours, la mémoire de Joseph Bouas, ancien maire de la commune de 1919 à 1929 a été honorée : une halte a été faite devant son ancienne maison et atelier de charpentier. C'est lui qui a été à l'initiative de la réalisation du monument aux morts de la guerre 1914-1918 en façade de l'hôtel de ville, au-dessus du porche de la rue du Fort.

La visite du cimetière avec les sépultures des soldats saint-lysiens morts pour la France (la plupart étaient des cultivateurs) a aussi intéressé le groupe. Le cimetière du centre-ville abrite les corps de huit soldats saint-lysiens tués au cours du premier conflit mondial : quatre d'entre eux furent inhumés dans le caveau communal faisant office de carré militaire, quatre autres reposent dans des concessions familiales. «Sur le millier d'habitants que comptait donc Saint-Lys durant 1914-1918, notre commune compta trente-sept soldats tués sur les champs de bataille. Si l'on ajoute à ce chiffre les natifs de notre village qui habitaient une autre commune au moment de leur incorporation sous les drapeaux, nous aboutissons au nombre de cinquante-et-un tués, saint-lysiens d'origine ou domiciliés, pour ces quatre années de guerre.».

Les collégiens ont pu ainsi voir de près la plaque et la photo à la mémoire d'Arnaud Montamat, porté disparu sur les champs de bataille de l'Artois. Deux autres caveaux portent des plaques commémoratives à la mémoire de Marius Tournan (25 ans) et de Jean-Marie Dédébat (20 ans). Ces visites sont organisées dans le cadre du PEDT, projet éducatif territorial, à l'initiative de la commune.

La Dépêche du Midi

 

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